I discovered sculpture at the Art School in Cherbourg, where I was a student after passing the entrance exam! This extremely touch-sensitive art doesn’t need thinking about. My pieces seem to be created by my hands directly, without thinking about it. I let them make what they want. I am often surprised to contemplate what my hands have decided to create.
Le travail de la terre prend du temps. Après une phase modelage, d’une tête par exemple, comme « la femme papillon », il faut attendre qu’elle sèche, puis l’évider, en la coupant en deux, la creuser, puis la « recoller » sans que l’on puisse voir la jonction. Attendre encore qu’elle sèche plus avant de la cuire et obtenir le dégourdi de la sculpture, c’est-à-dire la terre cuite toute simple. Enfin y apposer les émaux et la recuire à nouveau pour obtenir les couleurs d’une pièce émaillée, en espérant bien sûr à chaque passage au four (entre 980 et 1280°C) qu’elle n’explose pas, ce qui arrive parfois…